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L’activité reste très ferme en bovins de boucherie

Après un mois de janvier marqué par les promotions de viande porcine, l’activité est un peu plus soutenue avec des enseignes qui préparent des promotions de viande rouge, avant le Salon de l’agriculture.

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Les disponibilités restent limitées pour les industriels, notamment celles de réformes laitières et de jeunes bovins. Sur le marché de Cholet, le commerce est fluide avec des tarifs qui se stabilisent après la hausse de la semaine dernière dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine ou limousines de qualité bouchère. L’offre et la demande s’équilibrent pour les charolaises R qui se négocient entre 5,50 et 5,55 € en fonction des acheteurs.

Malgré un commerce toujours prudent avant les vacances d’hiver, le repli de l’offre de réformes laitières s’amplifie avec des éleveurs bretons, très préoccupés par les inondations. Le commerce reste actif avec des tarifs qui ne cessent de progresser entre 4,45 et 4,50 € pour les vaches prim’holsteins P+/O–, et de 4,30 et 4,40 € pour les P=3.

Les mauvaises vaches P–1 ou 2 vendent entre 3,00 et 3,70 € en fonction du poids. Les normandes et les montbéliardes O se négocient facilement entre 4,60 et 4,75 €, pour monter à 4,80 voire 4,90 € dans les R–.

Chez nos voisins européens, la tendance est également à la hausse avec des vaches O3 allemandes à 4,78 €.

En ce qui concerne les jeunes bovins, le rapport entre l’offre et la demande est favorable aux éleveurs, avec des tarifs qui ont atteint la barre des 6,00 € pour les charolais U, et 6,15 à 6,30 € pour les limousins et les blonds d’Aquitaine. Les prix italiens et espagnols sont toujours 0,50 € au-dessus des tarifs français.

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